Les jeunes bénéficiaires du programme « Semillas de saber » témoignent

Ericka, Keidy, Reginaldo, Alfredo, Deimy… des jeunes comme les autres 

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Depuis l’année de sa création en 1983, Terres Nouvelles s’est attachée à participer à l’éducation d’enfants et de jeunes issus de milieux pauvres au Guatemala. Nul ne peut aujourd’hui douter de l’absolue nécessité de savoir lire et écrire dans le monde actuel, où tout va toujours plus vite.

Ce qui est vrai pour nous, en Occident, l’est aussi dans les pays en voie de développement : les pays connaissant les taux d’alphabétisation les plus faibles sont aussi ceux qui sont considérés comme les moins développés. On observe, à l’échelle mondiale, un lien entre l’analphabétisme et la pauvreté (mesurée par la part de la population vivant avec un revenu inférieur à un seuil donné, par exemple deux dollars par jour) (source : Encyclopaedia Universalis).

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Les parrainages sont un moyen de permettre à quelques jeunes guatémaltèques d’accéder à cette connaissance. Voici quelques témoignages de jeunes du Petén, bénéficiaires du projet « Semillas de saber ».

« Jamais je n’ai imaginé que j’aurais la chance de poursuivre mes études, car mes parents n’ont pas les ressources économiques nécessaires pour payer mes études ( ils sont très pauvres ). Je souhaite continuer à étudier à l’université, mon objectif est que les enfants, jeunes et adultes de ma région puissent lire et écrire, afin que dans mon pays, le Guatemala, l’analphabétisme diminue et parce que seule l’éducation nous conduira vers un pays meilleur.

Je me sens heureuse de ce que je suis et de ce que je serai un jour. La réussite c’est comme la mer, on aperçoit le début, mais elle est sans fin. »

Ericka Floridalma Hernandez Lopez, village de Cain .

« Je suis une jeune fille qui aime partager, faire des blagues, chanter, jouer et apprendre des choses nouvelles. Je suis la fille d’une mère célibataire. J’ai cherché réellement cette opportunité d’étudier parce que je veux devenir une professionnelle, une meilleure personne et aider ma famille, j’espère que j’y arriverai.

Si quelqu’un dit qu’il va y arriver, c’est parce qu’il peut y arriver, nous ne devons pas nous décourager, ni perdre la foi en Dieu. Tout est possible. »

Keidy Dayana Cuz Asig, village de Chacté.

« Jeune homme enthousiaste et avec une soif d’apprendre, je souhaite me diplômer. Je me sens fier d’être indigène ; je n’ai pas peur, ni honte de parler dans ma langue maternelle, car c’est un héritage de mes parents. »

Reginaldo Horacio CaalChub, village d’Agua Negra.

« Je me sens heureux et fier d’oser me battre pour atteindre mes rêves, malgré ma condition économique, car beaucoup croient que des personnes indigènes et pauvres comme moi, ne peuvent pas réussir.

Je sais qu’il y a des choses que je ne peux pas résoudre, mais j’essaie de chercher, de demander à d’autres personnes et ainsi je dissipe mes doutes et je progresse. J’essaie d’encourager les jeunes de ma communauté à continuer d’étudier, car cela nous aide à changer notre vie et à être meilleurs. »

Alfredo CaalCac, village de Raxuha .

« Je veux étudier et être diplômé parce que je suis l’aînée de mes sœurs, afin de pouvoir les aider. Je vous suis reconnaissante pour la bourse que j’ai reçue. Je suis très positive et je continuerai à me battre car, grâce à mes efforts, j’arriverai au résultat et j’aiderai d’autres personnes qui ont besoin de moi. »

Deimy Carina Choc Ba, village de Cansis Carretera.

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