Obra social El Martinico, parrainage anonyme

La formation professionnelle avec l’Obra Social El Martinico

ALUMNOS DE LA MAÑANA

Terres Nouvelles est engagée depuis sa création auprès de l’Obra Social El Martinico (OSM), institution créée en 1969 par le Père José Antonio Marquez pour venir en aide à la population défavorisée du Guatemala. L’OSM a fêté ses 50 ans d’existence et de travail auprès des plus pauvres. Terres Nouvelles participe modestement au financement de la formation professionnelle de jeunes et d’adultes dans les domaines de la couture, de la menuiserie et de l’informatique.

Cette année, 27 personnes ont bénéficié d’une formation en confection et couture, 18 en menuiserie et 50 en informatique. Les cours sont dispensés du lundi au vendredi de 14 h à 18 h et le samedi de 8 h 30 à 12 h 30. Des aménagements d’horaires sont prévus en fonction des besoins, car certaines personnes travaillent tout en poursuivant leur formation. L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est IMG-20210328-WA0009-768x1024.jpg.

En menuiserie, la formation dure deux ans et prépare les étudiants à un diplôme de technicien qui leur permet de trouver un meilleur travail et aussi de s’installer à leur propre compte. Pendant la formation, les personnes apportent leur matériel. L’école prête les outils qui sont nécessaires à l’apprentissage depuis le marteau jusqu’aux machines industrielles. Les étudiants réalisent des objets ou des meubles, comme des bancs, des tables, des étagères, des portes…

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En formation de couture, les personnes bénéficiaires sont des femmes âgées de 14 à 55 ans. Certaines d’entre elles n’ont pas eu l’opportunité d’aller à l’école primaire. Elles cherchent surtout à obtenir une qualification qui leur permettra de subvenir aux besoins de leur famille. Les étudiantes assistent 3 fois par semaine aux cours théoriques où elles apprennent à utiliser et confectionner un patron, à coudre et assembler les différentes pièces. Les deux autres jours de la semaine, elles peuvent mettre leurs connaissances en pratique en confectionnant des vêtements et en utilisant les machines que l’école met à leur disposition.

Ces apprenties ont ainsi confectionné des vestes, des chemises, des pantalons, des robes… La formation dure deux années et se termine également par un diplôme de couturière reconnu par l’Etat.

L’Obra Social El Martinico propose également des cours en informatique. Les apprentis sont initiés aux logiciels Word, Excel, Publisher, Power Point, et à l’utilisation d’Internet, d’applications en lignes tous les jours de la semaine de 13 h à 14 h et de 16 h à 18 h, ainsi que le samedi de 8 h à 12 h.

La majeure partie des personnes qui viennent en cours étaient sans travail avant leur formation et se sont vues dans l’obligation d’apprendre notamment à utiliser l’outil informatique pour retrouver un emploi.

L’OSM propose également un « café Internet », où il est possible d’utiliser les ordinateurs pour faire des recherches et réaliser les travaux scolaires. Ce lieu est fréquenté par une majorité d’enfants et de jeunes qui ne possèdent pas d’ordinateur à la maison. Ils ont la possibilité d’imprimer leurs travaux, de réaliser des CD, des DVD pour un coût modique.

La formation professionnelle des jeunes et des adultes est, au Guatemala comme en France, le meilleur moyen d’échapper à la misère pour les personnes qui en bénéficient et de participer au développement du pays. C’est dans cette dynamique que s’inscrit l’action de Terres Nouvelles.

Agnès Crognier

Projets agricoles au Petén

Projet d’élevage dans les communautés de Sétoc, El Chapayal, Monteria, et San Luis

Ce projet est venu renforcer la mise en place des jardins mixtes dans ces communautés, initié en 2010, à la demande des familles paysannes, chaque famille disposant alors d’un terrain avec en production 7 variétés de fruitiers : mangue, mandarine, citron, orange, noix de coco, sapote, ananas, banane, et de légumes locaux : manioc, macal, guandi, chaya, courge, guisquil, patate douce.

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Reconstruction de maisons pour des familles sinistrées

Début octobre , Maria Elvira Sanchez, responsable de l’association guatémaltèque Ismugua, nous sollicite pour participer à la reconstruction de maisons pour des familles guatémaltèques pauvres qui ont perdu récemment leur habitation. En effet, à Cuilapa Santa Rosa, la rivière en crue a inondé le village et a provoqué la mort de 7 personnes ainsi que de gros dégâts matériels.

Coût des matériaux pour une maison en bois : environ 600 $

Coût des matériaux pour une maison en bois : environ 600 $ ; 2000 $ pour une maison « en dur »

Depuis environ deux mois, dans cette même région, de fortes secousses sismiques ont occasionné l’écroulement de plusieurs maisons, laissant sans toit de nombreuses familles. Après concertation, nous avons décidé d’envoyer la somme de 5000 dollars pour répondre à l’appel de notre correspondante.

Un Défi pour la vie – Petén

Nouveau projet au Petén : l’éducation, un défi pour la vie

Au début de l’année 2012, Terres Nouvelles a été sollicitée à nouveau par un prêtre responsable de l’Education dans le Petén : le Père Kike Saez Palazon.

Cette région située au Nord du pays abrite une population rurale en majorité d’origine indienne, d’une pauvreté extrême. Le gouvernement a certes fait de gros efforts en matière d’éducation, mais un long chemin reste encore à parcourir.

On assiste à une augmentation du nombre d’écoles, mais toutes n’ont pas d’instituteurs. Il y a beaucoup d’échec scolaire, d’absentéisme, les familles ne voient pas l’intérêt de l’école pour la vie future des jeunes, d’où la nécessité d’un accompagnement des familles, c’est ce qu’a mis en place une commission d’éducation pastorale sociale dirigée par le Père Kike.

L’objectif principal de ce projet est de permettre à chaque jeune suivi dans le cadre du projet d’être accompagné et conseillé dans le choix d’une profession, en fonction de ses possibilités. Terres Nouvelles a décidé de participer au financement de ce projet en 2012 à hauteur de 4000 $.

Les jeunes qui ont bénéficié d’un suivi dans le cadre du projet « Un défi pour la vie » sont issus de différentes paroisses souvent très éloignées, parfois jeunes majeurs ou pères ou mères de familles (souvent nombreuses de 7 à 12 enfants par famille en moyenne). Ils sont issus de familles pauvres qui ne vivent que des produits de la terre (maïs, haricots noirs, riz…) et vivent dans des conditions très précaires.
Les bénéficiaires étudient par l’intermédiaire de l’IGER (Institut Guatémaltèque d’Education Radiophonique). En effet, dans la paroisse, cette façon d’étudier est la plus simple pour des jeunes en grande précarité qui n’ont pas les moyens de se déplacer.

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Plusieurs réunions ont eu lieu pendant l’année, rassemblant à la fois les jeunes étudiants ainsi que les enseignants conseillers d’orientation volontaires qui accompagnent les jeunes afin que ceux-ci ne délaissent pas leurs études et restent motivés.
Au cours de ces réunions, les étudiants, les enseignants et quelques parents ont pu débattre du modèle d’éducation existant, et proposer des pistes d’amélioration du système.

Malgré des conditions de vie au quotidien très difficiles, les bénéficiaires de ce projet sont des personnes combatives qui cherchent à sortir de leur condition et qui méritent par là même notre soutien.

Lors de l’Assemblée générale du 10 mars 2013, il a été décidé de poursuivre le financement de ce projet en 2013.

On retiendra la maxime de l’IGER  :

Il ne faut pas seulement donner du poisson, mais il faut apprendre à le pêcher.

Agnès Crognier